Bien forcé, pour son travail, d’incarner physiquement ce que les gens imaginent qu’il est, l’Ankou tend, en réalité, à être tout le contraire de l’allure qu’il donne. En fait, il apprécie même énormément les vivants et leur compagnie. A croire que ce pauvre l’Ankou n’est pas né au bon endroit et que le rôle qui lui incombe est finalement un fardeau. Pourtant, il ne se voit finalement pas exercer un autre rôle que le sien, celui du livreur au service de La Mort, sans rien de bien extraordinaire. Sans lui sans doutes que moult fantômes hanteraient les diverses contrées et il ne peut se permettre de laisser les âmes errer dans le monde pour finir par devenir malignes, et tourmenter les vivants. Il a fatalement un rapport différent vis-à-vis de la mort, ne comprenant pas toujours la peur irrationnelle que les vivants peuvent ressentir à ce sujet. Pas grand monde n'ose approcher le serviteur de la Mort, et on s’en fait tout de suite une image ignoble. Pourtant c’est un être paisible, loin de l’exubérance des autres ombres, bien qu’un peu railleur parfois échappant parfois ricanements ou rires à voix basse.

La Faucheuse :  La Faucheuse est celle qui a recueilli l'Ankou alors qu'il était encore à ses premiers jours d'ombre. C'est elle qui lui a montré comment contrôler et développer ses pouvoirs. Au fil du temps, elle le chargea de récolter une partie des âmes des défunts, l'embauchant comme fidèle assistant, rôle auquel il se dévoue fidèlement.

De toutes les ombres il est loin d'être le pire. Will'O aime surtout s'amuser avec les âmes perdues. A l'aide de son ami luminescent, il guide les pauvres voyageurs égarés dans les endroits les plus reculés qu'il trouve. Parlant d'une voix des plus mystérieuse et irréelle, il est d'une discrétion à toute épreuve, guidant ses lueurs du haut des arbres, s'adressant à ses victime en leur laissant croire que le son provient de la lumière si rassurante dans l'obscurité, il est vil et imprévisible. Est-il mauvais ? Il est n'est pas bon, ça c'est une certitude. Est-il irrécupérable ? Loin de là. Beaucoup de légendes ont déjà essayé de le raisonner, mais jusque là en vain.

Mary c’est bel est bien une enfant. Elle est celle qui aime bien s’amuser, celle qui aime bien rire à vos blagues, sourire à vos cascades ou glousser devant vos parades. Mais Mary c’est aussi celle qui pense trop, celle qui ne veut pas vivre dans le monde, mais veut comprendre le monde. Rien à faire de l'harmonie des oiseaux, rien à foutre du souffle des arbres. C'est juste : D'où vient-on ?
Elle n'est pas spécialement violente mais elle prend plaisir à semer la pagaille mine de rien et pour ça elle se fiche bien de l’avis des Légendes préférant de toutes façon la compagnie de ses camarades Ombres. Et puis il faut bien passer le temps et quoi de mieux que de rendre visite à autrui pour s’amuser à leur dépend ? Oui, elle aime se jouer des autres, de toutes ces personnes naïves, jouant de son physique enfantin et de ses expressions innocentes qui sans qu’on s’y attende deviennent un masque effrayant. Au fond, elle n'est pas bien méchante, mais elle n'en reste pas moins dangereuse, n’ayant pas l’habitude de lésiner sur les moyens.

Carcolh est un escargot. Le seul truc, c'est que sous ses airs de petit gastéropode tranquille, se cache un vil trompeur pouvant devenir énorme sous sa coquille. Énorme, genre énorme oui. Le genre énorme qui mange des humains en entier. En une seule bouchée. L'ennui... c'est qu'il n'est pas très rapide, ultra prétentieux, mégalomane, trop sur de lui, imbu de lui-même et d'autres trucs de ce genre. C'est donc souvent sur un ton supérieur qu'il donne des ordres qui ne sont jamais pris aux sérieux. Il s’énerve à une vitesse incroyable. Si l'on n’exécute pas ce qu'il dit ou si on ne l'écoute pas dans la seconde même, il est prit d'une crise de colère et hurle, souvent dans le vide, ses plaintes en maudissant les incapables qui l'entourent... Il est un peu lunatique également. En plein crise de nerfs il peu prendre son air prétentieux en une fraction de seconde pour s’encenser lui-même, ne prêtant d'ailleurs même pas attention à si les autres l'écoutent. Souvent ce n'est pas le cas.

Le nom de l'Ijiraq signifie "celui qui se cache". Il apparait la nuit et dissimule les endormis. Il apparait mais on ne le vois jamais. Il communique peu. En vérité, même ses confrères vous diront que personne ne l'a jamais entendu parler. Personne ne sait s'il est muet, mais c'est peu probable. En réalité il est très timide et réservé. C'est peut-être la raison pour laquelle il a un crâne de cerf sur le visage. Nul ne le sait. Il semble humble et calme. Il est même d'un calme olympien, impossible de l'énerver ou de déclencher la moindre émotion chez lui. Du moins, sous son masque, il est difficile de les déchiffrer. Il est froid et on dit de lui qu'il a un cœur de pierre. Mais ce ne sont que des on-dit.
Si l'Ijiraq vous laisse partir, il faut suivre les inukshuk (empilement de pierres ou cairn) pour retrouver son chemin..

Créature de feu et de fumée noire à la silhouette légèrement imposante, Ifrit a tendance à semer la destruction partout sur son passage. Si bien souvent ces destructions ne sont pour lui qu'un vaste amusement, il peut arriver parfois qu'il ne soit rien d'autre que quelques accidents et maladresses que n’aide pas son physique particulier. Après allez savoir pourquoi, mais les gens victimes d’incendie ou de destruction de leurs biens n’ont pas l’air de vouloir croire qu’il n’est pas toujours aisé au vu de sa condition de faire toujours attention à contrôler ses gestes. Ca et le fait que les excuses c’est une chose qu’il ne connait pas. C’est que ce bougre-là a un peu mauvais caractère, doublé d’un fort tempérament, ce qui malheureusement n’améliore pas la vision qu’on se fait de lui. Pas étonnant alors qu’un coup de pied un peu trop rageur fasse trembler la terre, qu’un rire un peu fort fasse s’écrouler le mur d’une maison ou qu’un instant de joie malsaine intensifie les flammes de son corps, brûlant au passage ce qui se trouvait dans son périmètre. Inutile d’essayer de lui parler de contrôle, ça ne rentre pas dans sa philosophie voyez-vous. Non pour lui, pas besoin de se contrôler, cela n’engendre rien de très bon. Pas la peine de se retenir, il a tous les pouvoirs. Lorsque le temps est bon profitons-en ! Lorsque les nuages grondent, laissons-nous envahir par ce sentiment de destruction et de chaos qui nous habite. Faisons-en sorte, que l’on se souvienne de nous sous toutes les coutures ! Les explications sont si encombrantes, il préfère bien laisser son corps parler. Le jeu en vaut alors bien plus la chandelle. Sans parler de l’amusement qui va avec.
Parlant de jeu Ifrit déteste perdre, quel que soit l’enjeu, quelle que soit la situation. Il n’y a bien que pour une chose que l’on peut le considérer bon joueur, celle d’une certaine morale envers les êtres vivants. Jamais il ne tuera –du moins volontairement et en dehors des accidents qu’il provoque- homme, femme, enfant, villageois à moins qu’on ne le cherche vraiment. C'est donc sans vraiment réfléchir ou se poser de question qu'il a suivi l'Auteur et les Ombres, de toute façon bien décidé à mener sa vie et ses destructions comme il l'entendait que ce soit à Fairy Tales ou ailleurs.

C'est à la tombée de la nuit que Nòchtgròbbe, qui est nyctalope, sort de chez lui en deux battements d'ailes et veille les maisons, traquant la sortie d'un malheureux qui sortirait. Enfin, malheureux... Si on veut. Nòchtgròbbe, quand il ne fait pas preuve de maladresse, à tendance à se faire fermer la porte au bec, littéralement. Du coup, il n'y a pas vraiment eu de cas où Nòchtgròbbe est arrivé à ses fins. Ou alors il tombe sur la mauvaise personne et se prend un mauvais coup au mauvais endroit... Mais il ré-essaye chaque nuits. Mais vous verriez le bonheur dans ses yeux quand il réussi un truc de plus que d'ordinaire. De quoi le faire tenir toute la nuit.